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Actualité PM

15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 20:23

justice.jpgLa nouvelle est tombée ce matin : jean-paul burot  et patrick lascoux sont convoqués devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Ils comparaîtront le 17 mars à 13h devant la 14e chambre et devront répondre d’injure et outrage envers un corps constitué.
 

L’affaire remonte à juin 2010. Une policière municipale vient d'être assassinée en service dans une fusillade avec des malfaiteurs à Villiers-sur-Marne.

 

Les élus observent une minute de silence en son honneur lors du conseil municipal.

jean-paul burot s’illustre en refusant de se lever.

 

Patrick lascoux, lui, est mis en cause pour avoir parlé de "bavure" à l’encontre du chef de la police municipale de Noisy-le-Sec, alors que celui-ci a toujours fait preuve d'une carrière exemplaire au service de la sécurité de ses concitoyens, ceci étant attesté par tous.

 

Mr Cédric MICHEL, Président du Syndicat de Défense de la Police Municipale (SDPM), avait à l’époque réagi et annoncé qu’il portait plainte contre les deux élus.

 

Il s’agit d’une plainte pour outrage contre jean-paul burot, et pour injure contre patrick lascoux.

 

L’affaire sera examinée le mardi 17 mars lors de l’audience correctionnelle de 13h00.

 

 

 

Merci à Mélanie CHALULEAU.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 12:05

Un agent de la police municipale de St Denis de la Réunion est aux prises avec une élue chargée de la Sécurité.

 

Voici le lien vidéo ici :

http://www.linfo.re/Un-policier-en-conflit-avec-la-Mairie-de-Saint-Denis?ps=281213

 

Les collègues de St Denis semblent frappés de torpeur par crainte de représailles, alors que celui-ci a besoin de soutien, nous appelons donc tous les policiers municipaux à le soutenir car personne n'est à l'abri d'une telle situation.

Nous comptons donc sur la solidarité dans notre corporation.
Cordialement

 

Mr Del Pistoia Jean Louis. 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 02:33

police-municipale-1.jpg

La nouvelle municipalité de la Ville de Toulouse est responsable de l'insécurité grandissante que vivent, au quotidien, ses Policiers Municipaux, durant leur travail.

 

Rappelez-vous !

Lors de la prise de fonction du nouveau maire, quelques syndicalistes l'ont rencontré.

L'entrevue en a inquiété, fort judicieusement, quelques uns. Votre habillement vous convient-il, questionna t-il ? Cette interrogation apparemment anodine nous révélait, éventuellement, la méconnaissance du premier élu quant au statut des Policiers Municipaux, mais surtout sa volonté de faire que nous ne soyons plus, durant son mandat, des Policiers municipaux à part entière.

 

Diminution des effectifs, du budget, des formations à l'armement, à l'intervention, casques de protection archivés à l'armurerie, suppression des nuits, redéploiement sur la quasi totalité du territoire de la commune qui nous rend vulnérables et invisibles et enfin, nouvelle définition de nos missions.

 

La stratégie est habile: nous sommes contre la Police Municipale mais comme nous ne pouvons pas faire disparaître ce service du jour au lendemain, nous nous en accommodons en le fondant dans la masse et en le cantonnant à faire à faire une pseudo-médiation qui est le fer de lance de notre conception de la sécurité.

 

La "Proximité" vient de ressusciter en la personne de l'ancien Directeur de la Sécurité Publique du Commissariat de la Police Nationale de Toulouse. Ce fonctionnaire à la retraite, remis en selle par sa nouvelle fonction élective à la sécurité des toulousains, entre en croisade contre celui qui la déchu et humilié et, bien naturellement, contre l'institution Police Municipale dans son ensemble.

 

Rappelez-vous ! Le discours officiel est bien rodé et distillé en permanence tous azimuts. Pour l'élu à la sécurité, peu importe si ces affirmations sont inexactes et assassines pour les premiers visés que sont les Policiers Municipaux de Toulouse. Monsieur l'élu, régulièrement, vous nous ridiculisez, nous discréditez aux yeux des administrés et nous mettez en danger par vos déclarations médiatiques délirantes, diffamatoires et irresponsables.

Les Policiers Municipaux de Toulouse aiment leur fonction. Ils ont acquis au cours de ces dernières années du professionnalisme et vous montrent, chaque jour un peu plus, leurs compétences, leur sens du devoir, du dévouement et de l'abnégation. Il y a quelques semaines, ils ont sauvé des eaux de la Garonne plusieurs fonctionnaires de la Police Nationale.

 

A présent, au centre de Toulouse, en milieu de semaine, jeudi 04 novembre 2010, peu avant 06 heures, une patrouille de la Police Municipale est requise par un groupe de jeune gens qui s'est fait braqué par un individu armé.
Peu de temps après, l'agresseur revient sur place. Les Policiers Municipaux ont fait appel à la brigade anti-criminalité. Ceux-ci ne peuvent être sur place au moment du retour de l'individu armé. A ce moment là, personne ne connaît les intentions de cet individu. Un des Policiers Municipaux, qui n'est pas armé de son révolver, à cette heure là, a un réflexe étonnant. Il use d'un subterfuge et, courageusement, fait son travail en interpellant l'agresseur. Le journaliste, par une accroche audacieuse, titre: « Un Policier Municipal désobéit aux directives de Jean-Pierre Havrin ».

 

Rappelez-vous ! Il est des désobéissances qui sont légitimes et honorables. Oui, Monsieur le journaliste il s'agit bien de solitude. Nous y sommes confrontés en permanence mais nos élus s'en désintéressent. Actuellement, des ordres stupéfiants vont nous contraindre à réagir rapidement. Il est demandé à certains Policiers Municipaux d'intervenir sans arme de 4 ième catégorie et en sous-nombre dans des quartiers qui sont situés en zone urbaine sensible.

Jusqu'à présent la Police Nationale devait obligatoirement être présente à nos côtés pour nous sécuriser. Dorénavant, notre sécurisation n'est plus de rigueur et l'obligation est levée car les policiers nationaux doivent vaquer à d'autres tâches.

Aussi, l'on nous envoie dans des camps accueillant des gens du voyage. Dans les deux cas, des incidents inquiétants et pouvant nuire gravement à notre intégrité physique se sont produits.

 

Trop c'est trop, l'hypocrisie a assez durée. Ils jouent avec nos vies pour des raisons qui ne nous concernent pas. Nous devons saisir le Comité d'hygiène et de sécurité, prendre connaissance de la Convention de coordination. C'est surréaliste; on est directement concerné et on ne connaît toujours pas son contenu. A t-elle été signée? 
Légitimement, bien des questions se posent à nous.

Il nous faut exiger en permanence, lors de notre travail, le minimum pour pouvoir protéger soi-même et autrui. 

Communiqué du SIPM du 25 Novembre 2010.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 18:06

A Noisy le sec la ville est humiliée, et va être pointée du regard, suite à l’attitude indécente et déplacée de jean paul burot conseiller municipal du groupe de Gilles Garnier PCF lors de la réunion publique du conseil municipal du jeudi 27 mai 2010.

 

Mr burot garde il un ressentiment envers la police municipale ?

En effet celui-ci avait été interpellé le 10 Fevrier 2009 par la police municipale après avoir agressé un citoyen noiséen Mr François Duarte. 

 

La vidéo du conseil municipal du 27 Mai 2010 : 

 

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 13:22

justiceOlivier Tracoulat, trahi par son ADN, pourrait être un auteur des tirs meurtriers du 20 mai dernier. Après Malek Khider,autre membre du commando qui a échangé des tirs avec la police municipale le 20 mai dernier à hauteur de Villiers-sur-Marne, au cours desquels Aurélie Fouquet, avait trouvé la mort.

Selon le Journal du Dimanche, Olivier Tracoulat, 35 ans, aurait été identifié par son ADN, retrouvé dans deux véhicules utilisés par les malfaiteurs. L’homme pourrait être l’auteur de la rafale de Kalachnikov qui a coûté la vie à la jeune policière municipale de 26 ans.
Une rafale à laquelle un autre fonctionnaire, bien que touché à l’épaule, avait répliqué, persuadé d’avoir touché au moins un malfaiteur qui pourrait être Olivier Tracoulat, qui aurait perdu du sang.

Les enquêteurs ont pu l’identifier grâce au Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques). 
Le malfaiteur est loin d’être un inconnu pour la police. Il affiche même un CV des plus chargés. A 35 ans, il a déjà passé dix ans derrière les barreaux. Après de menus larcins, il est condamné en 1997 à huit ans de prison pour braquage à main armée. Emprisonné à la centrale de Clairvaux, il participe en avril 2003 à une mutinerie, qui lui coûtera trois ans de prison supplémentaires. Sorti de prison en 2007, Olivier Tracoulat aurait donc choisi de reprendre la voie du grand banditisme. Nul ne sait pour l’heure la gravité de sa blessure. Toujours selon le JDD, un troisième homme, dont le visage apparaît sur une caméra de vidéosurveillance, est en cours d’identification.

Source : Europe1.fr

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 16:07
av-286.gifLe top départ est donné :

La France va enfin se doter d'ici quelques années de véritables polices d'agglomération, notamment dans les 175 communautés d'agglomérations françaises pour rendre plus intelligible la sécurité de nos concitoyens.

Ces mêmes citoyens, qui parfois n'y comprennent rien entre les subtilités inutiles entre les services. En fait, la sécurité policière des français n'est pas certainement pas qu'une question de moyens humains. La suppression de 8 000 postes de policiers nationaux n'est pas le débat, c'est même un faux problème. Si on supprime un policier planton, en faction devant un immeuble public, pour le remplacer efficacement par un système de vidéo surveillance, on peut être certain que le résultat sera identique voire plus performant. En réalité, le débat n'est pas dans la question : "La police, combien de divisions" mais plutôt dans une autre manière de concevoir l'organisation des forces de sécurité, force qui doit donner la primauté à la police d'Etat comme dans tous les autres pays d'Europe. Et pour y parvenir, l'Etat peut revenir, en partie, au schéma des années 50 - 70, notamment en ce qui concerne les villes de 5 000 à 10 000 habitants isolées et exclues d'une communauté d'agglomération.

Dans ces années là, la police était assurée par la police municipale, police elle-même encadrée par des Officiers de Police Judiciaire issus de la Police Nationale et à de rares exceptions par des OPJ issus de la Gendarmerie.

Un syndicaliste policier de Saône et Loire a même été plus loin en confiant à nos confrères du Journal de Saône et Loire que l'Etat souhaitait favoriser le recrutement de 40 000 policiers municipaux en France pour remplacer les gardiens de la paix et les gendarmes en tenue
.

Prendre réellement en compte les 20 000 policiers municipaux Aujourd'hui, dans ces villes, l'idée est de transformer le maire en chef de la police qui disposerait de policiers municipaux en tenue en charge de la tranquillité publique, eux-mêmes encadrés par des OPJ issus de la Police ou de la Gendarmerie.

Pour les villes de moins de 20 000 habitants, actuellement de compétence gendarmerie, on pourrait créer des commissariats de police municipale dans lesquels les hommes en tenue seraient des policiers municipaux tandis que les services d'enquêtes et les investigations locales seraient confiés à des OPJ de la gendarmerie qui travailleraient en civil.

C'est sur ce schéma que fonctionnent beaucoup d'unités de Provence Côte d'Azur où les polices municipales sont très importantes en terme d'effectif (40 personnes à Sainte-Maxime dans le Var pour une population permanente de 15 000 habitants environ). L'avantage de ce redécoupage est de prendre réellement en compte les 20 000 policiers municipaux, considérés enfin comme le troisIème pilier de la Sécurité Publique.

Il permettrait également de doter ces petites unités de services d'enquêtes alors qu'elles n'en disposent pas actuellement. Il permettrait enfin de conserver la capacité et l'efficacité reconnues des OPJ de la gendarmerie nationale.

Pour les villes de moins de 5 000 habitants, la compétence unique reviendrait à la Gendarmerie en complémentarité des polices municipales locales quand elles existent. Selon un document du Sénat français, bien que la gendarmerie assure encore aujourd'hui un « maillage » serré du territoire, le nombre de brigades territoriales n'a cessé de diminuer depuis les années 1930.
De 4.500 en 1934, elles sont au nombre d'environ 3.500 en 2008. Soit la fermeture de 1000 brigades en soixante dix ans ! Et près de 500 unités doivent disparaître dans les trois ans à venir. De vraies polices d'agglomération Pour les villes de plus de 20 000 habitants ou plutôt pour les bassins de population égaux ou supérieurs à 20 000 habitants, la compétence reviendrait à la seule Police Nationale. A titre d'exemple, notons les fermetures des brigades de gendarmerie implantées en zone police : Aubenas, Ajacio, Bastia, Bourges, Vierzon, Valence, Vernon, Châteauroux, Blois, Vendôme, Romorantin, Cahors, Cherbourg, Saint-Lo, Chaumont, Saint Dizier, Nancy, Thionville, Pont à Mousson, Briey, Maubeuge, Calais, Givors, Albi, Limoges, etc. Au total entre 2007 et 2009, environ 250 unités de gendarmerie, principalement implantées en zone police, ont été supprimées.
A ce sujet, il reste une vingtaine d'ajustements de territoire à effectuer en France comme à Rilleux la Pape en région lyonnaise, actuellement en zone gendarmerie qui va passer en zone police. Brice Hortefeux a donné le top départ à la création de grandes polices d'agglomération à Paris, Lyon, Marseille, Lille et Toulouse. A MARSEILLE, plus de 102 000 personnes vont basculées en zone police ! CASSIS : 7 788 habitants, CARNOUX EN PROVENCE : 6 896 habitants, SEPTEMES LES VALLONS : 10 117 habitants, CABRIES : 8 362 habitants, BOUC BEL AIR : 13 711 habitants, ROGNAC : 11883 habitants, BERRE L ETANG : 13 953 habitants, SAINT CHAMAS : 7 268 habitants, ENSUES LA REDONNE : 5 096 habitants, CARRY LE ROUET : 6 358 habitants, SAUSSET LES PINS : 7 278 habitants, LE ROVE : 4 077 habitants. A LYON : environ 65 000 habitants qui passent en zone police CHASSIEU : 9 267 habitants, FEYSIN : 9 531 habitants, RILLEUX LA PAPE : 29 562 habitants, ECULLY : 18 249 habitants. Et dans un proche avenir : JONAGE : 5 729 habitants, TASSIN : 18 209 habitants, Saint Genes Laval : 19 994 habitants et Irigny : 8258 habitants.

Soit encore environ 53 000 habitants qui passeraient d'ici deux ou trois ans en zone police. Mais le mouvement, une fois lancé, devrait toucher très vite, l'ensemble des communautés d'agglomération de France comme me le confiait, dès 2003, Guillaume Larrivé, alors conseiller technique de Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur. M. Larrivé militait pour la création d'une vraie police d'agglomération à Auxerre, ville où il est élu au Conseil Municipal pour faire coller le territoire d'action de la police au bassin réel de délinquance. Signalons que Guillaume Larrivé est depuis juillet 2007, Directeur adjoint du Cabinet de Brice Hortefeux au Ministère de l'intérieur. On se doute qu'il n'a certainement pas changé d'avis en ce qui concerne la création de véritables polices d'agglomération. Comme en témoigne, la création des polices d'agglomération dans les 4 plus grandes entités urbaines françaises. C'est dans cette optique, (chose promise par Nicolas Sarkozy depuis longtemps mais jamais mise en œuvre par Alliot- Marie), que l'on va créer des vraies polices d'agglomération dans les 174 Communautés d'agglomérations françaises. C'est à dire que la zone police épousera le périmètre exact de ces communautés d'agglomération, en implantant une seule force police pour une même zone de vie, et en supprimant les services de police concurrents (police et gendarmerie).

Il restera à coordonner l'action de la police d'Etat avec les différentes polices municipales qui existeraient sur le territoire d'une communauté d'agglomération. Logiquement, et le mouvement est déjà entamé, cela signifie la fermeture des brigades locales de gendarmerie, quitter à les remplacer par des postes de police.

Mais cela signifie aussi que les gendarmes devront véritablement quitter le territoire de la communauté d'agglomération et ne plus biaiser en réaffectant dans les brigades fermées d'autres services actifs (exemples : brigades de mineurs à Bandol près de Toulon, peloton motorisé à Saint Rémy près de Chalon sur Saône, Bréviandes près de Troyes, etc...). En effet, malgré le redéploiement police-gendarmerie décidé par Nicolas Sarkozy, un constat : environ 85 commissariats de police ont véritablement fermé leurs portes. Mais les gendarmes ont fait de la résistance en s'incrustant dans des secteurs qui ne sont plus de leur ressort alors qu'ils seraient profondément beaucoup plus utiles et efficaces dans les secteurs dont ils ont la responsabilité, c'est à dire les zones rurales. 222 communes ont été transférées à la police nationale entre 2003 et 2007 Soutenue par une volonté politique forte du ministre de l'Intérieur et menée dans la concertation avec les élus et avec un soutien efficace en termes de moyens humains, des opérations de redéploiements ont déjà été menées avec succès sur la période 2003-2007, dans 343 communes : - 222 communes ont été transférées à la police nationale ; - 121 communes ont été transférées à la gendarmerie nationale, correspondant, pour l'essentiel, à des communes de 10.000 à 18.000 habitants. Ces opérations ont été un véritable succès. En effet, tant dans les zones transférées à la police nationale, que dans celles transférées à la gendarmerie nationale, le taux d'élucidation a augmenté (de 0,7 point entre 2003 et 2006 pour les zones transférées à la gendarmerie nationale). Eviter la guerre stérile des polices Autre réforme à engager au plus vite : pour éviter les guerres entre services stériles et sources de confusion, les Sections de Recherches de la Gendarmerie doivent être dissoutes et fusionnées dans les SRPJ et les DIRPJ. 

Toutes les enquêtes criminelles doivent être du seul ressort de la PJ, comme c'est par exemple le cas, la plupart du temps, déjà en Provence Côte d'Azur. Exemple, récent au Lavandou et à Saint-Tropez (Var). Un homme d'affaire Ukrainien a été abattu en pleine ville en revenant de la plage. Bien qu'en secteur gendarmerie, l'affaire a été confiée, fort intelligemment à la PJ de Toulon qui enquête également sur le casse de la perception de Saint-Tropez, village en zone gendarmerie depuis la fermeture du commissariat de police en 2005. En réalité, La France a fait un grand pas dans cette direction avec la création des GIR. Mais il faut aller encore plus loin. Pourquoi cette proposition : pour éviter une multiplication des enquêtes, notamment en matière de trafics de drogue car les réseaux se moquent bien des territoires et des compétences. Les dealers sont totalement indifférents au découpage policier. Et ils profitent très souvent de cette faille pour prospérer !

Enfin, il faut créer une vraie police de la route à partir des CRS, en fusionnant les escadrons de sécurité routière de la gendarmerie départementale et les compagnies de CRS affectées à la police de la route, ce qui rationalisera les effectifs. Pour ménager l'égo de chaque force, appelons ces nouvelles compagnies CIRCULATION, comme cela existe déjà à Paris, avec de nouveaux véhicules et des nouveaux logos basés sur le jaune et l'orange. A ce titre, il faut à confier dans un premier temps, l'ensemble des autoroutes et routes urbaines à la police et réinstaller les pelotons de gendarmerie dans les zones routières rurales. A contrario, il faut confier le maintien de l'ordre à la Gendarmerie (donc redéployer les CRS dans les unités routières ou les commissariats notamment dans les nouvelles CRS (Compagnie Régionale de Sécurisation) tout comme le transfert des détenus et la garde des bâtiments sensibles (Palais de Justice à Paris et en province, Prisons, Centrales Nucléaires, Ministères, etc.). Dans le même ordre d'idée, toujours pour éviter les doublons préjudiciables à l'efficacité, la gendarmerie pourrait conserver les sections aériennes, les secours en montagne, la police des gens du voyage, la police de l'environnement, de la santé, etc. Pour le secours en mer, le Président Sarkozy a acté la création d'un VRAI CORPS DE GARDE-COTES qui réunira les forces mutualisées des Gendarmes Maritimes, des militaires de la Marine Nationale affectés à la surveillance des côtes, des Douaniers et des Policiers Maritimes (avec les affaires Maritimes et les DDE Maritimes).
Dernier échelon de cette réforme : confier en totalité, la police des DOM TOM à la Gendarmerie Nationale (qui depuis le retrait des CRS, qui ne souhaitaient plus aller travailler dans les DOM TOM, prend en charge seule le maintien de l'ordre) en rapatriant en métropole les effectifs de la police nationale.

Source Le Post : 27/12/2009
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 15:04

COMMUNIQUE

L'USPPM revendique, les cartes sont dans les mains du gouvernement !

 

Depuis plus de 20 ans, les Ministres qui se sont succédés à Beauvau n'ont pas souhaité prendre en considération les revendications sociales des policiers municipaux, obéissant vraisemblablement à la puissante AMF qui fuit le débat face aux organisations syndicales.

L'USPPM a saisi les 597 Députés afin qu'ils interpellent Monsieur le Ministre sur les incidences manifestes des décrets de 2006 qui ont induits un blocage total de la progression des carrières de tous les cadres d'emplois constituant la Police Municipale notamment dû au détachement massif des agents de l'Etat,

L'USPPM constate également l'impuissance de l'Etat à faire appliquer, par de très nombreuses collectivités, les textes dont certains se devraient d'être en application depuis 2005, que des pressions sont régulièrement exercées contre les policiers municipaux qui osent dénoncer la non application de la loi.

Si certaines organisations syndicales ont dores et déjà appelés à la grève illimitée. des Timbres Amendes, l'USPPM, si rien ne bouge rapidement, appellera à la grève totale, une grève qui face à l'insuffisance des moyens de l'Etat à assurer la sécurité sans le concours de la Police Municipale considérée comme la troisième force de sécurité de l'Etat ne sera pas sans créer de sérieuses difficultés.

Le Ministre n'affiche pas clairement sa volonté de voir satisfaites l'ensemble des revendications sociales y compris sur le plan de la protection des policiers municipaux et des revendications statutaires, préférant se limiter à des emplâtres sur une jambe de bois, c'est pourquoi, comme toujours, l'USPPM défendra la profession et ses valeurs avec beaucoup de force et de conviction, car toutes ses revendications sont légitimes.

Jean-Louis DEL PISTOIA

Directeur de la communication

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 13:27

L'intervention de courageux témoins et de la très placide et efficace police municipale a certainement évité le pire, jeudi, au bas du boulevard Saint-Louis. En début de soirée en effet, un homme d'âge mûr en a menacé un autre avec une impressionnante arme à feu.

La réplique d'un 357

Les témoins qui se sont interposés à ce moment-là ignoraient sans doute qu'il s'agissait de la réplique d'un colt 357, une arme utilisée pour tirer à blanc mais néanmoins pas inoffensive lorsqu'elle tire la grenaille.

La veille déjà, les esprits s'étaient échauffés et deux individus en étaient venus aux mains. Jeudi, même lieu, même heure, le scénario se reproduit mais implique-t-il les mêmes acteurs ?

Dans un premier temps, la discussion semble très vive entre deux protagonistes mais les esprits s'apaisent. Survient alors un troisième homme à l'allure décidée. La menace semble réelle car il tient fermement d'une main un énorme révolver. Des témoins, jeunes et moins jeunes, présents aux terrasses voisines, accourent et ceinturent l'individu. Ils entendent l'empêcher de commettre ce qui pourrait devenir à leurs yeux un geste irréparable tandis que d'autres tentent vainement d'éloigner sa cible. C'est dans ce contexte tendu qu'intervient un binôme de la police municipale.

La police municipale, arme au poing

Selon une méthode apparemment bien rodée, l'un des territoriaux assure la protection de l'autre qui se saisit de son arme de service, canon baissé, pour désarmer, illico, l'agresseur en attendant l'arrivée de la gendarmerie. L'individu visé n'a pas mis à profit ces péripéties pour s'enfuir et mal lui en a pris. Roué de coups, il sera un peu plus tard transporté à l'hôpital Jean-Marcel par les pompiers.

Le détenteur du colt et un deuxième individu ont été conduits dans les locaux de la brigade locale pour y être entendus. Les enquêteurs veulent en savoir plus sur l'origine du différend qui a, durant de longues minutes, transformé le centre de la ville en décor de série B.

Les deux personnes interpellées ont été remises en liberté. Elles sont convoquées le 20 février devant le tribunal correctionnel.

www.varmatin.com

Tandis que l'un des policiers municipaux, arme à la main, intime l'ordre à l'individu de rendre son revolver, le deuxième, à gauche se tient prêt à intervenir.

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 20:31

On la critique ou on l’applaudit. Depuis que Michèle Alliot-Marie a annoncé la création des « UTQ » (Unités Territoriales de Quartier), la police de proximité, supprimé par son prédécesseur Nicolas Sarkozy, refait parler d’elle. Sauf qu’à Aix, on n’en parle pas, on l’applique déjà.
Avec sa centaine d’agents, la police municipale (PM) d’Aix semble s’apparenter à une véritable unité de proximité.
« Pas question de se substituer à nos collègues de la police nationale, avec qui nous travaillons main dans la main, prévient le directeur de la PM, Hervé Eygazier. Mais nous sommes là pour faire de la surveillance, de la proximité et pour aller au contact de la population ».


Occuper le terrain, aller au contact

Parmi les missions qui lui sont dévolues, la PM a en effet la charge de patrouiller dans le centre et las quartiers d’Aix, et aussi dans les villes alentours : Luynes, Les Milles, Puyricard.
« On est à l’écoute, on prend contact avec las commerçants, on conseille les habitants. Bref, on est là » ajoute Hervé Eygazier.
Des sessions de prévention (sur les drogues et la sécurité routière notamment) sont aussi organisées dans les écoles, collèges et lycées pour informer. L’occasion aussi de maintenir un lien avec les jeunes, notamment dans les quartiers considérés comme sensibles.
« Mais attention, ils ne sont pas des éducateurs de rue, ce sont des policiers. Quand il faut faire de la répression, ils en font » explique Jules Susini, l’élu aixois en charge de la PM.
Un aspect répressif qui devrait être renforcé par l’installation de 37 caméras de vidéosurveillance, pilotées par huit agents basés dans les locaux de la PM.
« Cela nous permet d’occuper encore plus le terrain, se félicite Hervé Eygazier. On voit ce qui se passe et on intervient immédiatement. Je veux mes équipes réactives et disponibles. ».
D’ailleurs, une vraie collaboration s’est instaurée avec la police nationale. En permanence, pour ne citer qu’un exemple, un homme de la PM travaille à la salle de commandement du commissariat.

La Provence, édition du 17 janvier 2008-01-17

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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 12:22
Communiqué de l'USPPM

Pour effectuer des missions relatives à la sécurité publique comme les exercent aujourd’hui les Policiers Municipaux de France, l’armement de quatrième, catégorie dit « de défense » est indispensable.

La Loi 99-291 laisse aux Maires le choix d’équiper ou non leur Police Municipale, avec l’accord du Préfet du département.
Une formation continue est imposée par le Décret 2000-276, formation qui, dans les faits, est bien plus fréquente et plus poussée que celle suivie par les Policiers Nationaux et les Gendarmes.

Par ailleurs, sachez que deux tiers des homicides volontaires sur Agent Dépositaire de l’Autorité Publique ont lieu lors d’intervention en matière de Code de la Route, ou d’assistance à des personnes impliquées dans un différend, victimes d’agression ou de vol. Deux types de missions dévolues aux Policiers Municipaux, souvent premiers intervenants.

De trop nombreux collègues sont déjà tombés « victimes du devoir », assassinés ou grièvement blessés. Nous pensons notamment aux Policiers Municipaux de Aix, Redon, Saint-Raphaël, Barbentane, etc… Il s’agit là de cas dramatiques qui nous viennent à l’esprit, mais ces cas ne sont malheureusement pas isolés. La liste, qui ne cesse de s’accroître, est loin d’être complète.

Deux faits fait qui illustrent à eux seuls le caractère indispensable de l’armement des Policiers Municipaux :

- Il y a quelques années, à Aix-en-Provence, un Policier Municipal intervient sur un banal trouble à l’ordre public causé par un marginal. Il assiste alors au meurtre par arme à feu de son collègue et, agissant en état de légitime défense, abat l’auteur des faits. Si ce Policier n’avait pas été armé, il serait mort lui aussi.

- En 2005, un Policier Municipal de la commune d’Epinay-sous-Senart est la cible d’un homme armé d’un pistolet semi-automatique. Ce lors d’une « simple » mission de Police de la route qu’il effectue avec un collègue. Il ne doit son salut qu’au port d’un gilet pare-balles. La balle ricoche et le blesse sérieusement à une main. Le binôme non armé est alors contraint de fuir pour se réfugier dans un commerce voisin. Quant au mis en cause, son interpellation nécessitera l’intervention du R.A.I.D…

Vous noterez, bien sûr, que les Policiers Municipaux non armés, étaient dotés de gilets pare-balles, «détail » caractéristique des Maires qui admettent implicitement le danger du métier, mais refusent d’armer les Policiers qu’ils exposent. De là à croire qu’aux yeux de ces Elus, la vie de fonctionnaires de Police vaut moins que celle de criminels, il n’y a qu’un pas.
Pas que nous craignons de devoir franchir s’agissant des candidats PS et MoDem à la mairie de Toulouse, tant leur discours va à l’encontre de toute logique sécuritaire ou, c’est selon, transpire la méconnaissance du terrain.

Quant à Monsieur MARTINEZ, syndicaliste de la Police Nationale tant habitué à cracher sur la Police Municipale, qu’il fasse le grand ménage chez lui avant de balayer chez les autres.

Devons nous lui rappeler les aberrations dont pâtit l’institution à laquelle il appartient ?
Devons nous, bien que nous ne souhaitions pas nous abaisser à cela, faire le compte des cas d’usage des armes injustifiés et de leurs conséquences, par des Policiers Nationaux ?

Quoi qu’il en soit, gageons que, du candidat aux élections municipales à l’administré lambda, en passant par l’éminent syndicaliste, tout ce beau petit monde saura expliquer à Madame et aux enfants, la raison pour laquelle, au nom du politiquement correct, papa s’est fait tirer comme un lapin.

Eu égard au caractère préjudiciable que revêt un récent article de presse, l’Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux souhaite voir publiées les précisions qu’elle apporte, notamment celles relatives aux dispositions réglementaires prévues par le Décret 2000-276.
Il nous paraît indispensable que les lecteurs abandonnent l’idée volontairement répandue que les Policiers Municipaux ne sont pas formés au port, au maniement et à l’usage des armes.
Egalement, il serait souhaitable que chacun prennent connaissance des missions dévolues aux Policiers Municipaux par le Législateur, consultables dans le Code de Procédure Pénale, le Code Général des Collectivités Territoriales, le Code de la Route et bien d’autres Codes encore…

Enfin, que ceux qui douteraient des facultés psychologiques des Policiers Municipaux sachent que le Décret 94-932 impose la présence dans le jury de recrutement d’un psychologue agréé auprès des tribunaux.
De même, qu’ils sachent que le Centre National de la Fonction Publique Territoriale qui dispense la formation initiale puis continue des Policiers Municipaux, inclut entre autres référents pédagogiques, un psychosociologue.

Cordialement,

Le Bureau National de l’USPPM
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Le directeur de la communication et Délégué 84.
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